François Guillet
2017-03-24 11:28:13 UTC
Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus
loin.
Schéma ici :
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Cette DDP était importante, environ la moitié de la DPP que j'obtenais
en faisant tourner un disque de Faraday de la taille de l'aimant.
Avec un axe en alu, ma mesure n'indiquait rien.
Un explication de type "disque de Faraday", par la force de Lorentz,
est impossible. La seule que j'ai trouvée est la suivante :
La tige en rotation se magnétise sous le flux magnétique. Celui est le
plus dense à l'extrémité proche de l'aimant, puis les lignes de champ
"fuitent" de l'axe au fur et à mesure qu'on s'éloigne de l'aimant. On a
donc un gradient de champ magnétique le long de l'axe.
Les électrons libres s'orientent suivant le champ du fait de leur spin,
constituant des dipoles magnétiques orientés.
En absence de rotation, à cause du gradient de champ, ces électrons
s'éloignent ou se rapprochent de l'aimant suivant sa polarité, jusqu'à
ce que la force de Coulomb équilibre la force magnétique.
La mise en rotation mécanique augmente leur moment magnétique et crée
un déséquilibre par rapport aux électrons du circuit extérieur, fixe
par rapport à l'observateur, provoquant le courant mesuré.
Le problème, c'est que je ne vois nulle part traitée cette expérience,
et je doute avoir découvert une nouveauté :-(. Elle est pourtant
simplissime à faire, il suffit de faire tourner l'axe d'un petit moteur
(pourvu qu'il soit magnétique), devant un aimant.
Une autre idée ?
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus
loin.
Schéma ici :
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Cette DDP était importante, environ la moitié de la DPP que j'obtenais
en faisant tourner un disque de Faraday de la taille de l'aimant.
Avec un axe en alu, ma mesure n'indiquait rien.
Un explication de type "disque de Faraday", par la force de Lorentz,
est impossible. La seule que j'ai trouvée est la suivante :
La tige en rotation se magnétise sous le flux magnétique. Celui est le
plus dense à l'extrémité proche de l'aimant, puis les lignes de champ
"fuitent" de l'axe au fur et à mesure qu'on s'éloigne de l'aimant. On a
donc un gradient de champ magnétique le long de l'axe.
Les électrons libres s'orientent suivant le champ du fait de leur spin,
constituant des dipoles magnétiques orientés.
En absence de rotation, à cause du gradient de champ, ces électrons
s'éloignent ou se rapprochent de l'aimant suivant sa polarité, jusqu'à
ce que la force de Coulomb équilibre la force magnétique.
La mise en rotation mécanique augmente leur moment magnétique et crée
un déséquilibre par rapport aux électrons du circuit extérieur, fixe
par rapport à l'observateur, provoquant le courant mesuré.
Le problème, c'est que je ne vois nulle part traitée cette expérience,
et je doute avoir découvert une nouveauté :-(. Elle est pourtant
simplissime à faire, il suffit de faire tourner l'axe d'un petit moteur
(pourvu qu'il soit magnétique), devant un aimant.
Une autre idée ?