Discussion:
DDP le long d'un axe magnétique en rotation
(trop ancien pour répondre)
François Guillet
2017-03-24 11:28:13 UTC
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Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus
loin.
Schéma ici :
Loading Image...

Cette DDP était importante, environ la moitié de la DPP que j'obtenais
en faisant tourner un disque de Faraday de la taille de l'aimant.
Avec un axe en alu, ma mesure n'indiquait rien.

Un explication de type "disque de Faraday", par la force de Lorentz,
est impossible. La seule que j'ai trouvée est la suivante :

La tige en rotation se magnétise sous le flux magnétique. Celui est le
plus dense à l'extrémité proche de l'aimant, puis les lignes de champ
"fuitent" de l'axe au fur et à mesure qu'on s'éloigne de l'aimant. On a
donc un gradient de champ magnétique le long de l'axe.
Les électrons libres s'orientent suivant le champ du fait de leur spin,
constituant des dipoles magnétiques orientés.
En absence de rotation, à cause du gradient de champ, ces électrons
s'éloignent ou se rapprochent de l'aimant suivant sa polarité, jusqu'à
ce que la force de Coulomb équilibre la force magnétique.
La mise en rotation mécanique augmente leur moment magnétique et crée
un déséquilibre par rapport aux électrons du circuit extérieur, fixe
par rapport à l'observateur, provoquant le courant mesuré.

Le problème, c'est que je ne vois nulle part traitée cette expérience,
et je doute avoir découvert une nouveauté :-(. Elle est pourtant
simplissime à faire, il suffit de faire tourner l'axe d'un petit moteur
(pourvu qu'il soit magnétique), devant un aimant.

Une autre idée ?
jc_lavau
2017-03-24 12:58:39 UTC
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Post by François Guillet
Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus loin.
http://exvacuo.free.fr/div/Sciences/Expériences/RotationMag.jpg
Ton schéma est incompréhensible. Il tourne comment, le champ dans ton
aimant ?

http://deontologic.org/geom_syntax_gyr
Post by François Guillet
Cette DDP était importante, environ la moitié de la DPP que j'obtenais
en faisant tourner un disque de Faraday de la taille de l'aimant.
Avec un axe en alu, ma mesure n'indiquait rien.
Un explication de type "disque de Faraday", par la force de Lorentz, est
La tige en rotation se magnétise sous le flux magnétique. Celui est le
plus dense à l'extrémité proche de l'aimant, puis les lignes de champ
"fuitent" de l'axe au fur et à mesure qu'on s'éloigne de l'aimant. On a
donc un gradient de champ magnétique le long de l'axe.
Les électrons libres s'orientent suivant le champ du fait de leur spin,
constituant des dipoles magnétiques orientés.
En absence de rotation, à cause du gradient de champ, ces électrons
s'éloignent ou se rapprochent de l'aimant suivant sa polarité, jusqu'à
ce que la force de Coulomb équilibre la force magnétique.
La mise en rotation mécanique augmente leur moment magnétique et crée un
déséquilibre par rapport aux électrons du circuit extérieur, fixe par
rapport à l'observateur, provoquant le courant mesuré.
Le problème, c'est que je ne vois nulle part traitée cette expérience,
et je doute avoir découvert une nouveauté :-(. Elle est pourtant
simplissime à faire, il suffit de faire tourner l'axe d'un petit moteur
(pourvu qu'il soit magnétique), devant un aimant.
Une autre idée ?
As-tu un souvenir de la dynamo unipolaire, qui était expliquée dans les
manuels des années quarante-cinquante ? Vouée à l'électrolyse.

Sinon, revoir l'explication relativiste de la loi de Laplace.
Reprise aux pages 123-125 /309 :
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/Microphysique_contee.pdf
Einstein-de Haas.
--
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/Microphysique_contee.pdf
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/4e_couverture.pdf
http://deontologic.org/quantic
François Guillet
2017-03-24 15:32:00 UTC
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Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus loin.
http://exvacuo.free.fr/div/Sciences/Expériences/RotationMag.jpg
Ton schéma est incompréhensible.
Il l'est mais pas par toi.
Post by jc_lavau
Il tourne comment, le champ dans ton aimant ?
Je n'ai jamais dit que l'aimant ni que le champ tournait !
L'aimant est fixe. C'est l'axe qui tourne (en gris), comme indiqué.
jc_lavau
2017-03-24 16:14:55 UTC
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Post by François Guillet
Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus loin.
http://exvacuo.free.fr/div/Sciences/Expériences/RotationMag.jpg
Ton schéma est incompréhensible.
Il l'est mais pas par toi.
Post by jc_lavau
Il tourne comment, le champ dans ton aimant ?
Je n'ai jamais dit que l'aimant ni que le champ tournait !
L'aimant est fixe. C'est l'axe qui tourne (en gris), comme indiqué.
Aurais tu l'obligeance de nous exprimer :
1. le sens de rotation du champ B,
2. Le sens de rotation de ton arbre en fer,
Dans les deux cas, il suffit d'une flèche sur la tranche visible.
3. le sens de la ddp que tu dis avoir constatée,
4. les symétries expérimentales constatées ?
Merci d'avance !

http://deontologic.org/geom_syntax_gyr

Avec si possible des valeurs numériques expérimentales.
--
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/Microphysique_contee.pdf
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/4e_couverture.pdf
http://deontologic.org/quantic
jc_lavau
2017-03-24 16:48:04 UTC
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Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus loin.
http://exvacuo.free.fr/div/Sciences/Expériences/RotationMag.jpg
Ton schéma est incompréhensible.
Il l'est mais pas par toi.
Post by jc_lavau
Il tourne comment, le champ dans ton aimant ?
Je n'ai jamais dit que l'aimant ni que le champ tournait !
L'aimant est fixe. C'est l'axe qui tourne (en gris), comme indiqué.
1. le sens de rotation du champ B,
2. Le sens de rotation de ton arbre en fer,
Dans les deux cas, il suffit d'une flèche sur la tranche visible.
3. le sens de la ddp que tu dis avoir constatée,
4. les symétries expérimentales constatées ?
Merci d'avance !
http://deontologic.org/geom_syntax_gyr
Avec si possible des valeurs numériques expérimentales.
Question suivante :
Dans un ferromagnétique tq le fer, peut-on identifier les spins
grégaires dans chaque domaine de Weiss, avec les électrons de
conduction ? Ou de quel genre est le couplage ?
Je n'ai pas la réponse toute faite.
--
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/Microphysique_contee.pdf
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/4e_couverture.pdf
http://deontologic.org/quantic
François Guillet
2017-03-24 17:29:33 UTC
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Post by jc_lavau
Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus loin.
http://exvacuo.free.fr/div/Sciences/Expériences/RotationMag.jpg
Ton schéma est incompréhensible.
Il l'est mais pas par toi.
Post by jc_lavau
Il tourne comment, le champ dans ton aimant ?
Je n'ai jamais dit que l'aimant ni que le champ tournait !
L'aimant est fixe. C'est l'axe qui tourne (en gris), comme indiqué.
1. le sens de rotation du champ B,
2. Le sens de rotation de ton arbre en fer,
Dans les deux cas, il suffit d'une flèche sur la tranche visible.
3. le sens de la ddp que tu dis avoir constatée,
4. les symétries expérimentales constatées ?
Merci d'avance !
http://deontologic.org/geom_syntax_gyr
Avec si possible des valeurs numériques expérimentales.
Dans un ferromagnétique tq le fer, peut-on identifier les spins
grégaires dans chaque domaine de Weiss, avec les électrons de
conduction ? Ou de quel genre est le couplage ?
Je n'ai pas la réponse toute faite.
Je n'ai jamais rien vu sur ce sujet, je crois que je l'aurais retenu,
je me suis déjà posé la question de l'effet du champ par rapport à
cette différence des électrons.
Michel Talon
2017-03-25 10:26:39 UTC
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Post by jc_lavau
Dans un ferromagnétique tq le fer, peut-on identifier les spins
grégaires dans chaque domaine de Weiss, avec les électrons de
conduction ? Ou de quel genre est le couplage ?
Je n'ai pas la réponse toute faite.
Wikipedia est une source intéressante de renseignements ...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferromagn%C3%A9tisme

L’anisotropie magnéto-cristalline[modifier | modifier le code]
Lorsque l’atome se trouve au sein d’un cristal, la présence des ions du
réseau cristallin modifie les orbitales électroniques, elles subissent
une levée de dégénérescence. Par exemple les orbitales 3d ne sont plus
toutes équivalentes : celles dont la forme minimise l’énergie
électrostatique due à la présence des ions voisins sont favorisées
énergétiquement. Plus généralement, cela conduit à minimiser l 'énergie
lorsque le moment orbital pointe dans certaines directions du réseau
cristallin par rapport à d’autre. Par suite, la présence du couplage
spin-orbite conduit à favoriser énergétiquement certaines directions du
moment magnétique total par rapport à d’autres.

Exemple : Pour le fer (Fe) les axes de facile aimantation sont : [001],
[010] et [100].


Les domaines magnétiques[modifier | modifier le code]

Electromagnetic dynamic magnetic domain motion of grain oriented
electrical silicon steel
Le paragraphe précédent semble suggérer que chaque morceau de matériau
ferromagnétique devrait avoir un champ magnétique intense, étant donné
que tous les spins sont alignés. Pourtant il se trouve que le fer et la
plupart des autres ferro aimants sont souvent trouvés dans un état « non
aimanté ». Cela s’explique par le fait que le matériau ferromagnétique
est divisé en de nombreuses petites régions appelées domaines
magnétiques (aussi connus sous le nom de domaines de Weiss), la paroi
séparant plusieurs domaines est appelée « paroi de Bloch ».. A
l’intérieur de chacun de ces domaines les spins sont alignés, mais les
spins de domaines différents pointent dans des directions variées et
leurs champs magnétiques se compensent. L’objet n’a alors pas de champ
magnétique apparent pour l’observateur.
--
Michel Talon
jc_lavau
2017-03-25 11:48:31 UTC
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Post by Michel Talon
Post by jc_lavau
Dans un ferromagnétique tq le fer, peut-on identifier les spins
grégaires dans chaque domaine de Weiss, avec les électrons de
conduction ? Ou de quel genre est le couplage ?
Je n'ai pas la réponse toute faite.
Wikipedia est une source intéressante de renseignements ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferromagn%C3%A9tisme
L’anisotropie magnéto-cristalline
Lorsque l’atome se trouve au sein d’un cristal, la présence des ions du
réseau cristallin modifie les orbitales électroniques, elles subissent
une levée de dégénérescence. Par exemple les orbitales 3d ne sont plus
toutes équivalentes : celles dont la forme minimise l’énergie
électrostatique due à la présence des ions voisins sont favorisées
énergétiquement. Plus généralement, cela conduit à minimiser l 'énergie
lorsque le moment orbital pointe dans certaines directions du réseau
cristallin par rapport à d’autre. Par suite, la présence du couplage
spin-orbite conduit à favoriser énergétiquement certaines directions du
moment magnétique total par rapport à d’autres.
Exemple : Pour le fer (Fe) les axes de facile aimantation sont : [001],
[010] et [100].
OK, axes <001> quant aux alignements, plans {001}, quant à la direction
d'aimantation elle-même, qui par la grâce du réseau cubique, lui est
perpendiculaire.

Mais FG dit avoir trouvé un effet du gradient de champ sur la
répartition des électrons de conduction. Ce qui est tout sauf anodin,
et n'est pas encore documenté.
Le fer n'est pas dans la classe restreinte des bons conducteurs, et sa
conduction dépend de recouvrements dans les zones de Brillouin.
--
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/Microphysique_contee.pdf
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/4e_couverture.pdf
http://deontologic.org/quantic
jc_lavau
2017-03-25 22:55:51 UTC
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Post by jc_lavau
Post by Michel Talon
Post by jc_lavau
Dans un ferromagnétique tq le fer, peut-on identifier les spins
grégaires dans chaque domaine de Weiss, avec les électrons de
conduction ? Ou de quel genre est le couplage ?
Je n'ai pas la réponse toute faite.
Wikipedia est une source intéressante de renseignements ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferromagn%C3%A9tisme
L’anisotropie magnéto-cristalline
Lorsque l’atome se trouve au sein d’un cristal, la présence des ions du
réseau cristallin modifie les orbitales électroniques, elles subissent
une levée de dégénérescence. Par exemple les orbitales 3d ne sont plus
toutes équivalentes : celles dont la forme minimise l’énergie
électrostatique due à la présence des ions voisins sont favorisées
énergétiquement. Plus généralement, cela conduit à minimiser l 'énergie
lorsque le moment orbital pointe dans certaines directions du réseau
cristallin par rapport à d’autre. Par suite, la présence du couplage
spin-orbite conduit à favoriser énergétiquement certaines directions du
moment magnétique total par rapport à d’autres.
Exemple : Pour le fer (Fe) les axes de facile aimantation sont : [001],
[010] et [100].
OK, axes <001> quant aux alignements, plans {001}, quant à la direction
d'aimantation elle-même, qui par la grâce du réseau cubique, lui est
perpendiculaire.
Affirmation qui devient fausse dans la martensite, qui est quadratique.
Post by jc_lavau
Mais FG dit avoir trouvé un effet du gradient de champ sur la
répartition des électrons de conduction. Ce qui est tout sauf anodin,
et n'est pas encore documenté.
Le fer n'est pas dans la classe restreinte des bons conducteurs, et sa
conduction dépend de recouvrements dans les zones de Brillouin.
Revoir surtout les lois de la magnétostriction.
On s'en est bien servis pour faire des transducteurs SONAR...
--
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/Microphysique_contee.pdf
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/4e_couverture.pdf
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François Guillet
2017-03-24 17:19:56 UTC
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Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus loin.
http://exvacuo.free.fr/div/Sciences/Expériences/RotationMag.jpg
Ton schéma est incompréhensible.
Il l'est mais pas par toi.
Post by jc_lavau
Il tourne comment, le champ dans ton aimant ?
Je n'ai jamais dit que l'aimant ni que le champ tournait !
L'aimant est fixe. C'est l'axe qui tourne (en gris), comme indiqué.
1. le sens de rotation du champ B,
2. Le sens de rotation de ton arbre en fer,
Dans les deux cas, il suffit d'une flèche sur la tranche visible.
3. le sens de la ddp que tu dis avoir constatée,
4. les symétries expérimentales constatées ?
Merci d'avance !
Malheureusement pour répondre, il faudrait que je refasse l'expérience.

Ce dont je me souviens, c'est que :
- la DDP change de sens quand on change le sens de rotation,
- la DDP change de sens quand on retourne l'aimant (inversion N/S)
- la DDP est mesurable, que les contacts glissants touchent
tangentiellement l'axe en rotation, ou qu'ils touchent chaque bout au
milieu de l'axe.
- pas de DDP mesurable avec un axe non ferromagnétique
- pas de DDP mesurable quand l'axe passe à travers l'aimant (aimant
percé genre aimant de haut-parleur) et que les contacts glisants sont
placés de chaque côté de l'aimant.
- DDP plus grande quand contacts plus près de l'aimant, à écartement
égal des contacts
- avec un contact au plus proche de l'aimant, la DDP augmente quand on
éloigne l'autre contact, l'effet s'affaiblissant rapidement et la DDP
n'augmentant quasiment plus quand il est loin de l'aimant.

Qu'appelles-tu "rotation du champ B" ? Le champ B est généré par
l'aimant, qui est fixe. L'axe en fer qui tourne n'est magnétisé que par
sa proximité avec l'aimant.
jc_lavau
2017-03-24 21:40:05 UTC
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Post by François Guillet
Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus loin.
http://exvacuo.free.fr/div/Sciences/Expériences/RotationMag.jpg
Ton schéma est incompréhensible.
Il l'est mais pas par toi.
Post by jc_lavau
Il tourne comment, le champ dans ton aimant ?
Je n'ai jamais dit que l'aimant ni que le champ tournait !
L'aimant est fixe. C'est l'axe qui tourne (en gris), comme indiqué.
1. le sens de rotation du champ B,
2. Le sens de rotation de ton arbre en fer,
Dans les deux cas, il suffit d'une flèche sur la tranche visible.
3. le sens de la ddp que tu dis avoir constatée,
4. les symétries expérimentales constatées ?
Merci d'avance !
Malheureusement pour répondre, il faudrait que je refasse l'expérience.
- la DDP change de sens quand on change le sens de rotation,
- la DDP change de sens quand on retourne l'aimant (inversion N/S)
- la DDP est mesurable, que les contacts glissants touchent
tangentiellement l'axe en rotation, ou qu'ils touchent chaque bout au
milieu de l'axe.
- pas de DDP mesurable avec un axe non ferromagnétique
- pas de DDP mesurable quand l'axe passe à travers l'aimant (aimant
percé genre aimant de haut-parleur) et que les contacts glisants sont
placés de chaque côté de l'aimant.
- DDP plus grande quand contacts plus près de l'aimant, à écartement
égal des contacts
- avec un contact au plus proche de l'aimant, la DDP augmente quand on
éloigne l'autre contact, l'effet s'affaiblissant rapidement et la DDP
n'augmentant quasiment plus quand il est loin de l'aimant.
Qu'appelles-tu "rotation du champ B" ? Le champ B est généré par
l'aimant, qui est fixe. L'axe en fer qui tourne n'est magnétisé que par
sa proximité avec l'aimant.
Combien de fois il faudra te rappeler le cours ? Plusieurs fois je t'ai
rappelé son adresse, à chaque fois tu l'as effacée.
Avec ton schéma N à gauche et S à droite, on utilise le fléchage des
lettres N et S, et on en conclut que vu de la droite, tout se passe
comme si la bobine représentée par l'aimant permanent avait le courant
électrique montant le long de la tranche vue par l'observateur. C'est
exactement celui-là le sens de rotation du champ, rigoureusement le
même que celui du courant excitant. Un gyreur, c'est un truc qui
tourne, pas un truc qui va.

Vu les deux premières symétries observées, c'est un effet relativiste,
comme l'induction standard, la loi de Laplace-Ampère.

Toutefois tu n'as pas donné le sens de la ddp. Inutile de spéculer tant
qu'on n'a pas ce résultat.
--
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/Microphysique_contee.pdf
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/4e_couverture.pdf
http://deontologic.org/quantic
François Guillet
2017-03-25 17:19:29 UTC
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jc_lavau a formulé ce vendredi :
...
Post by jc_lavau
Combien de fois il faudra te rappeler le cours ? Plusieurs fois je t'ai
rappelé son adresse, à chaque fois tu l'as effacée.
Avec ton schéma N à gauche et S à droite, on utilise le fléchage des
lettres N et S, et on en conclut que vu de la droite, tout se passe
comme si la bobine représentée par l'aimant permanent avait le courant
électrique montant le long de la tranche vue par l'observateur. C'est
exactement celui-là le sens de rotation du champ, rigoureusement le
même que celui du courant excitant. Un gyreur, c'est un truc qui
tourne, pas un truc qui va.
"rotation du champ" est une expression ambigüe qui a été utilisée
justement pour le disque de Faraday dans le sens de "le champ
tourne-t-il avec l'aimant ?" (évidemment non). Donc je me demandais de
quoi tu parlais, surtout que N et S suffisaient.
Post by jc_lavau
Vu les deux premières symétries observées, c'est un effet relativiste,
comme l'induction standard, la loi de Laplace-Ampère.
Toutefois tu n'as pas donné le sens de la ddp. Inutile de spéculer tant
qu'on n'a pas ce résultat.
On s'en doute : quand la rotation mécanique fait tourner les électrons
dans le même sens que le champ magnétique, ils acquièrent un moment
magnétique supplémentaire orienté identiquement, et sont donc
repoussés: ils s'éloignent de l'aimant.

Je reprendrai l'expérience quand j'aurai un moment.
florentis
2017-03-25 19:44:15 UTC
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Post by François Guillet
quand la rotation mécanique fait tourner les électrons
dans le même sens que le champ magnétique, ils acquièrent un moment
ils s'éloignent de l'aimant.
Mais alors, cela devrait fonctionner avec tout métal, qu'il soit
ferromagnétique ou non.
François Guillet
2017-03-26 08:42:48 UTC
Permalink
Post by florentis
Post by François Guillet
quand la rotation mécanique fait tourner les électrons
dans le même sens que le champ magnétique, ils acquièrent un moment
ils s'éloignent de l'aimant.
Mais alors, cela devrait fonctionner avec tout métal, qu'il soit
ferromagnétique ou non.
Oui, tu as raison. Je pense simplement que je n'ai rien mesuré avec
l'alu pour des questions de sensibilité insuffisante de mon voltmètre
(un multimètre HP 3468A) : le flux magnétique est trop faible, de même
que le gradient de champ, car contrairement à mon axe ferromagnétique,
l'alu ne concentre pas les lignes de champ.

Je me demande si je ne pourrais pas remplacer aimant fixe+axe par un
aimant cylindrique Alnico qui tournerait (le fait que l'aimant tourne
ou pas, comme pour le disque de Faraday, n'a aucune incidence, je
l'avais vérifié entrainant l'aimant avec l'axe). Je ne suis pas sûr de
gagner, car pour le principe supposé, il faut avoir un fort gradient de
champ le long de l'axe et un aimant alnico en a peut-être moins qu'une
tige ferromagnétique influencée à distance. Je me pose la question.
florentis
2017-03-25 21:59:08 UTC
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Post by jc_lavau
Combien de fois il faudra te rappeler le cours ? Plusieurs fois je t'ai
rappelé son adresse, à chaque fois tu l'as effacée.
Avec ton schéma N à gauche et S à droite, on utilise le fléchage des
lettres N et S, et on en conclut que vu de la droite, tout se passe
comme si la bobine représentée par l'aimant permanent avait le courant
électrique montant le long de la tranche vue par l'observateur. C'est
exactement celui-là le sens de rotation du champ, rigoureusement le
même que celui du courant excitant. Un gyreur, c'est un truc qui
tourne, pas un truc qui va.
Je ne comprends rien ainsi formulé.

Dans quelle analogie vous placez-vous ?
[cf
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiGluubsfHSAhWDCMAKHQIqBsAQFggjMAA&url=https%3A%2F%2Fwww.pprime.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fpictures%2Fpages-individuelles%2FD2%2Fgermain%2FBUP2002.pdf&usg=AFQjCNEmqktrR1Mi2kfzNoCTlGePu3lUIg]

Celle de Helmhotz (page 10), ou bien celle de Marmanis (page 5) ?

Si je me souviens bien, ce n'est ni l'une ni l'autre. La vôtre me semble
plutôt tenir que l'induction est analogue à la vorticité comme la
densité de courant est analogue à une vitesse.

Vous seriez donc plus proche de l'analogie de Marmanis, à ceci près que
vous prenez la densité de courant au lieu du potentiel vecteur.

Or, pour une boucle de courant permanent, la densité de courant
correspond, grosso-modo, au laplacien vectoriel du potentiel vecteur.

Autrement dit, vous placeriez rot(A) sur la perpendiculaire au plan de
la boucle, et rot(rot(A)) sur la tangente à la boucle... Si telle est
votre analogie, elle est à l'envers.

En effet, elle reviendrait alors à tenir que B = k * rot(j) cependant
que B = rot(A) et rot(B) = mu j

Ainsi, si B est un verseur, ce n'est pas celui du courant, mais celui du
potentiel vecteur.
jc_lavau
2017-03-25 22:53:05 UTC
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Post by florentis
Post by jc_lavau
Combien de fois il faudra te rappeler le cours ? Plusieurs fois je t'ai
rappelé son adresse, à chaque fois tu l'as effacée.
Avec ton schéma N à gauche et S à droite, on utilise le fléchage des
lettres N et S, et on en conclut que vu de la droite, tout se passe
comme si la bobine représentée par l'aimant permanent avait le courant
électrique montant le long de la tranche vue par l'observateur. C'est
exactement celui-là le sens de rotation du champ, rigoureusement le
même que celui du courant excitant. Un gyreur, c'est un truc qui
tourne, pas un truc qui va.
Je ne comprends rien ainsi formulé.
Dans quelle analogie vous placez-vous ?
[cf
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiGluubsfHSAhWDCMAKHQIqBsAQFggjMAA&url=https%3A%2F%2Fwww.pprime.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fpictures%2Fpages-individuelles%2FD2%2Fgermain%2FBUP2002.pdf&usg=AFQjCNEmqktrR1Mi2kfzNoCTlGePu3lUIg]
Zéro analogie, car mon cours se suffit à lui-même : il a été
architecturé correctement depuis le début. J'étais averti des
défaillances de mes prédécesseurs et collègues.
Le regretté Michel Hulin arrêtait invariablement son cheval au milieu
du gué, par diplomatie, pour ne pas froisser ses collègues. Il se
contentait d'inviter ses collègues à "distinguer un clou d'une vis".
Alors qu'il s'agit de distinguer un clou d'une roue libre de vélo.

Je rappelle à nouveau l'adresse du cours, car il y a comme des
hostilités sourdes à son égard :
http://deontologic.org/geom_syntax_gyr

On va ré-insister pour les plus épais : un déplacement, une vitesse,
une quantité de mouvement, une force, une accélération, un champ
électrique, un potentiel-vecteur A, un gradient d'espèce chimique sont
bien vectoriels, comme le clou qu'on enfonce à coups de marteau.
Un vecteur a une direction de droite, un sens dans cette direction de
droite, et une grandeur (unité x nombre d'unités).

Une vitesse angulaire, un moment angulaire, un spin, un champ
magnétique B, un moment magnétique sont des grandeurs gyratorielles.
L'image mécanique à prendre est celle de la roue libre d'un vélo : ça
tourne, mais dans un sens défini.
Un gyreur a une direction de plan, un sens de rotation dans cette
direction de plan, et une grandeur (unité x nombre d'unités).
--
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/Microphysique_contee.pdf
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/4e_couverture.pdf
http://deontologic.org/quantic
Maboule
2017-03-25 09:15:38 UTC
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Post by François Guillet
Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus loin.
http://exvacuo.free.fr/div/Sciences/Expériences/RotationMag.jpg
Ton schéma est incompréhensible.
Il l'est mais pas par toi.
Post by jc_lavau
Il tourne comment, le champ dans ton aimant ?
Je n'ai jamais dit que l'aimant ni que le champ tournait !
L'aimant est fixe. C'est l'axe qui tourne (en gris), comme indiqué.
Bon bien ! ça tourne, on est sauvé, bravo sir Faraday.
jc_lavau
2017-03-26 08:34:17 UTC
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Post by Maboule
Post by François Guillet
Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus loin.
http://exvacuo.free.fr/div/Sciences/Expériences/RotationMag.jpg
Ton schéma est incompréhensible.
Il l'est mais pas par toi.
Post by jc_lavau
Il tourne comment, le champ dans ton aimant ?
Je n'ai jamais dit que l'aimant ni que le champ tournait !
L'aimant est fixe. C'est l'axe qui tourne (en gris), comme indiqué.
Bon bien ! ça tourne, on est sauvé, bravo sir Faraday.
On a déjà fait plus clair. Essaie encore.
--
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/Microphysique_contee.pdf
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/4e_couverture.pdf
http://deontologic.org/quantic
Maboule
2017-03-26 16:48:13 UTC
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Post by jc_lavau
Post by Maboule
Post by François Guillet
Post by jc_lavau
Post by François Guillet
Il y a quelques années, expérimentant sur le disque de Faraday, j'avais
remarqué que le long d'un simple axe ferromagnétique conducteur mis en
rotation devant un aimant magnétisé axialement, on pouvait mesurer une
DDP entre 2 contacts glissants, l'un près de l'aimant, l'autre plus loin.
http://exvacuo.free.fr/div/Sciences/Expériences/RotationMag.jpg
Ton schéma est incompréhensible.
Il l'est mais pas par toi.
Post by jc_lavau
Il tourne comment, le champ dans ton aimant ?
Je n'ai jamais dit que l'aimant ni que le champ tournait !
L'aimant est fixe. C'est l'axe qui tourne (en gris), comme indiqué.
Bon bien ! ça tourne, on est sauvé, bravo sir Faraday.
On a déjà fait plus clair. Essaie encore.
Monsieur Lavau, tu ne devrais pas décourager ton élève. Il fait déjà
beaucoup d'efforts méritoires pour comprendre ce que tu essaies de lui
enseigner. :-)
je lui donnerais déjà une note honorable de 12/20. Cela l'encouragerais
à persévérer.

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