Post by François GuilletPost by florentisPost by François Guillet...
Post by florentisPersonne n'a jamais observé de « particules virtuelles ». Virtuel
signifie « en puissance ». En philosophie classique, « en puissance »
qualifie une chose dont l'existence n'est pas encore un prédicat : il
y manque l'actualisation de son potentiel pour exister effectivement.
Or puisque ces particules « virtuelles » auraient une influence sur le
réel, c'est donc qu'elles font parties du réel, qu'elles existent
effectivement : Elles ne peuvent donc être qualifiées de « virtuelle ».
...
Tu amalgames particule virtuelle et réalité virtuelle. "Réalité
virtuelle" serait bien une absurdité. Mais "particule virtuelle" indique
seulement qu'une _particule_ est virtuelle. Cela ne signifie nullement
l'inexistence d'une réalité physique.
Par particule virtuelle on désigne bien une réalité physique, qui est
une particule qui ne se finalise pas, de la même manière qu'un foetus
avant d'être avorté pourrait être appelé "enfant virtuel". Cet enfant
virtuel, quoique qualifié de virtuel, reste bien une réalité physique,
le foetus, ce qui est virtuel étant son statut d'enfant.
Une particule « avortée » ?
Voilà.
Son champ se développe, mais les conditions ne lui permettent pas la
stabilité, et elle disparaît.
...
Si elle apparaît, puis disparaît, c'est qu'elle est éphémère,
transitoire. Rien de virtuel là-dedans.
Post by François GuilletPost by florentisLà encore, il y a une conception à priori : l'existence des trous
noirs. Certains phénomènes sont interprétés à partir de ce concept,
donné à priori. Mais cela ne prouve pas l'existence des trous noirs,
la seule chose dont est sûre est l'existence d'un effet mesuré.
Dans ce cas rien n'est prouvé. L'électron aussi est déduit, le photon
aussi, l'atome aussi, les ondes électromagnétiques aussi, rien n'est
observé directement. Donc je ne vois pas pourquoi tu fais un cas
particulier du trou noir ou de la particule virtuelle.
...
Erreur de vocabulaire qui traduit une erreur de compréhension de la
logique scientifique : les concepts de base sont toujours INDUITS de
l'expérience, jamais déduits.
Et comme la valeur des conclusions des raisonnements de déduction et
d'induction sont à prendre différemment, puisque l'une est certaine,
tandis que l'autre est probable, cela signifie que tu prends avec une
certitude excessive la pertinence de ces concepts que tu viens de citer.
cf https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9duction_et_induction
Post by François GuilletPost by florentisToi-même, tu évoques l'analogie du fétus avorté, enfant virtuel qui
n'a pas atteint l'existence. Donc...
Soient ces particules existent. Soient elles n'existent pas.
Fausse dichotomie.
"exister" n'a pas de sens si tu ne définis pas l'objet. Un sculpteur
commence une oeuvre. Est-elle "oeuvre" quand elle en est à 1%, à 50%, à
99% de réalisation ou pas ? N'était-elle pas "oeuvre" avant que
l'artiste ne la retouche un an plus tard ?
Exister, c'est, étymologiquement, « sortir de ». C'est donc « se
manifester dans le réel ». Cela a un sens, peu importe l'objet concerné.
Par définition, un objet étant « objectif », il se manifeste toujours,
donc, par définition, un objet existe.
Quand à la qualification d'œuvre, au sens artistique, c'est très
subjectif, donc ça ne se manifeste pas dans le réel, donc c'est idéel.
Que tel objet, qui existe, puisse être qualifié d'œuvre dépendra du
point de vue. Le prédicat de l'existence ne peut être accordé à ce qui
est subjectif. Ce qui est subjectif vaut seulement avec une certaine
probabilité, c'est un prédicat de puissance.
Donc quand l'artiste commence un ouvrage, qui existe dès qu'il est
commencé, à ce stade, tout ce que l'on peut dire c'est que cet ouvrage
pourra éventuellement devenir une œuvre. C'est une œuvre en puissance.
Post by François GuilletParticule/pas particule : pour moi ça n'a aucun sens car une particule
n'est pas du tout ou rien, elle peut se désintégrer, se métamorphoser,
et même émerger du vide quantique : ce n'est pas instantané et cela fait
l'objet de transformations. Nous ne sommes pas dans le binaire, on peut
donc avoir une ébauche de particule sans atteindre la stabilisation.
...
Une particule, c'est une petite partie d'un ensemble. C'est quelque
chose d'objectif, ce n'est pas quelque chose de subjectif, cela ne peut
pas être « en puissance », ni virtuel.
Si cela ne dure pas dans le temps, ce qui est possible, c'est éphémère,
c'est temporaire, mais ça existe néanmoins. Nous-mêmes, les hommes,
sommes des existences éphémères. Ca ne me choque pas.
La physique n'est pas le lieu d'une logique intemporelle. Le temps y
intervient. Le principe de non-contradiction doit se juger « en même
temps ».
Post by François GuilletPost by florentisMais du coup, comme ces particules éphémères servent à expliquer les
interaction et les forces, et que ces interactions et forces ne sont
pas éphémères, mais permanentes : on voit bien que ces explications à
coup de particules éphémères ne peuvent rendre compte d'une réalité
permanente.
...
Post by florentisS'il n'y a pas de milieu pour porter la lumière de la LED jusqu'à moi,
je ne percevrais pas ce clignotement : je ne pourrais dès lors pas
définir de fréquence, pas plus qu'une longueur d'onde, puisqu'il n'y a
pas de propagation. Quant à la puissance rayonnée... Faudra que tu
m'explique comment quelque chose rayonne sans milieu porteur.
Tu dénatures mon parallèle. Remplace "LED" par ressort oscillant qui se
déplace dans l'espace et que tu sondes par des moyens mécaniques, et tu
as le même principe qu'un milieu n'est pas nécessaire et qu'on peut
toujours mesurer une longueur par rapport à une fréquence, donc
l'équivalent d'une longueur d'onde.
Erreur : Pour passer de la fréquence à la longueur d'onde, encore
faut-il déterminer une célérité, vitesse de propagation de l'onde dans
le milieu.
Ton parallèle est tout simplement faux.
Post by François GuilletPost by florentisL'établissement d'une fréquence ne suffit pas à définir une onde.
Par exemple, on peut déterminer la fréquence de rotation de la terre
sur elle-même. Mais la terre n'est pas une onde.
Une onde se définit par sa célérité dans un milieu;
Bien sûr, mais tu es en pleine tautologie. On l'a vu pour le ressort, on
peut définir une fréquence pour un mouvement périodique dans un objet,
et donc si en plus l'objet se déplace linéairement, on peut définir
l'équivalent d'une longueur "d'onde", même si aucun milieu n'est
nécessaire au déplacement.
Sur ce point, je ne fais pas de la tautologie, j'utilise la définition.
Quant à toi, tu dénatures la définition de l'onde, pour la confondre
avec le concept d'oscillation.
Mais ta longueur de déplacement de la masse suspendue au ressort, cela
n'a aucun rapport avec une longueur d'onde, c'est une longueur
d'oscillation, autrement dit, c'est l'AMPLITUDE de l'oscillation...
Or il n'y a pas de rapport à priori entre l'Amplitude d'une oscillation
et sa fréquence.
Post by François GuilletLe fait qu'on puisse définir une longueur d'onde pour la lumière
n'implique donc pas que c'est une onde au sens de déplacement d'une
perturbation d'un milieu.
Elle obéit pourtant au principe de Huygens. Tu fais quoi de toutes les
expériences d'interférence ?
Et puis, si cela restait local, comment expliquerais-tu les
radio-communications ?
Post by François GuilletPour les ondes mécaniques se propageant dans un milieu, les
caractéristiques physiques du milieu détermine bien la vitesse de l'onde
car l'onde est définie comme la variation d'un paramètre du milieu (par
exemple la pression de l'air pour le son).
La vitesse de la lumière n'est pas de même nature, c'est la vitesse
maximale possible dans notre espace-temps, elle concerne tout
déplacement d'énergie ou matière, pas seulement les ondes EM, mais même
les ondes gravitationnelles pourtant de nature complètement différente.
Ton identification de la lumière avec un type d'onde mécanique est donc
spécieux pour deux raisons. D'une part tu ne sais préciser quel
paramètre de l'éther est l'objet de la perturbation (il n'y a pas de
continuum de champ électrique/magnétique dans le vide), et d'autre part
la vitesse est une vitesse limite qui n'a aucune spécificité physique la
reliant plus à la lumière qu'à n'importe quoi d'autre.
D'abord, je n'ai jamais dit que la lumière était un type d'onde
mécanique [NB : il faudrait aussi préciser ce qu'est mécanique...].
Si j'adhère à l'analogie entre certains phénomènes mécaniques
ondulatoire et la lumière, comprend qu'une Analogie n'est pas une
Identification; Être analogue n'est pas être identique. Réfère-toi aux
définitions.
Ensuite, pour ces paramètres de l'éther sujets à perturbation :
J'imagine que c'est comme pour la lumière dans la matière : perturbation
des moments électriques (électrisation, polarisation électrique) et des
moments magnétiques (magnétisation, polarisation magnétique). L'éther
s'électrise et se magnétise. C'est pourquoi il conduit la lumière.
La théorie actuelle parle bien de :
la polarisation électrique du vide (= de l'éther)
la biréfringence magnétique du vide (= de l'éther)
Non ?