*Lors de la phase de synchronisation* entre l'horloge A et l'horloge B seuls,
Non, justement.
Il n'y a que deux mesures que l'on peut trouver indiscutables.
tA(e1) et tA(e3).
Bref, il n'est possible, en relativité bien comprise (mais là on peut
toujours rêver), que de synchroniser une horloge qu'avec soi même. Tout
autre horloge n'est PAS synchronisable.
Cela serait possible si le temps présent universel existait.
Une sorte de simultanéité "plate" aussi plate que la doctrine de la
terre plate, et où le temps présent est le même temps présent pour
tous, ce qui serait, avouons-le, très simple et très pratique.
Sauf qu'on peut toujours allez se faire mettre chez les grecs... Ca ne
marche comme ça que dans l'esprit débile des physiciens post-newtoniens
pré-hachéliens.
tA(e1), tB(e2) et tA(e3) parce que e1 et e3 sont des évènements qui ont lieu
en A et en B pour e2. Sans définition de synchronisation le temps indiqué par
une horloge lorsqu'un événement à lieu ailleurs n'a pas de sens.
Exactement.
Ici, on ne peut pour l'instant, connaître que tA(e1) et tA(e3) parce que
cela se passe en A, et que c'est
A qui a déclenché ça montre de façon tout à fait légale. A est en
droit de dire : "J'émets mon photon, et je déclenche en même temps ma
montre". Les deux événement sont conjoints. Il n'y a aucun problème.
Pas plus qu'il n'y a de problème en disant : "Je reçois la réponse et
j'arrête mon chrono". Nouvel événement conjoint. tA(e1)=0µs
tA(e3)=2µs.
tA(e3)-tA(e1)=2AB/c
Personne au monde ne peut contredire.
Le reste n'est que prétention isochrone sans aucune preuve (et on n'en
trouvera jamais, bien au contraire).
Que vaut alors tA(e2)? Le mystère est entier, et c'est la connerie
humaine qui veut que, rendu abrtis par leur notion de présent plat, des
tas de singes se croient en droit d'affirmer tA(e2)=1µs, ce qui est la
bévue la plus catastrophique de l'histoire de la relativité.
Il n'y a aucune ambiguïté dans l'article d'Einstein où ces valeurs sont
dénotées par tA, tB et t'A.
Einstein fait quelques lignes là dessus. Poincaré une seule. Aucune
démonstration, rien. On admet le temps présent comme absolu par
changement positionnel. C'est faux.
J'en fait quelques pages, preuve que ce n'est pas si simple.
Il n'y a, par ailleurs, aucun "point M" qui intervient (et aucun de trois
"tM(...)" n'a de sens puisque aucun des événements e1, e2 et e3 ne se produit
là.
Tu n'as pas lu mon pdf, pour la simple raison, que je n'ai publié que
deux pages.
Je vais te montrer en quoi et pourquoi consiste la synchronisation de
type M (qui est celle non du temps présent plat, mais de l'hyperplan de
simultanéité d'un point abstrait, mais qui va se révéler fort utile).
https://www.noedge.net/e/
C'est très joli, mais c'est très hors de la plaque.
En fait, tu fais une synchronisation de type M sans le savoir (comme
monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir).
Les valeurs indiquées par les horloges avant de lancer la synchronisation
peuvent être quelconque ! Contrairement à ce que tu avais prétendu dans un
autre fil ! Tu peux même les saisir toi-même ou les fixer au hasard.
Tu ne comprends toujours pas ce que je dis.
Certes tu peux fixer l'horloge B à tB(e2)=17µs
Pourquoi pas. Mais même si tu la fixes à tB(e2)=1µs, tout cela sera
insynchronisable. Aucune des montres ne pourra s'accorder pour dire que
les événements ont eut lieu à telle heure absolue.
Ce que tu fais toi, dans ta démo, c'est de montrer qu'on peut faire une
synchronisation intéressante, pratique, logique. Mais tu n'explique pas
(parce que tu ne le sait pas) que c'est une synchro utile, mais abstraite,
et fixée sur un point M tel que je l'ai défini.
Ensuite quand tu lances le test de synchro (de A vers B ou l'inverse) les
- Savoir si la convention de synchro est vraie ou fausse (tB - tA = t'A - tB)
[erratum : tB pas tA à gauche)
Tu ne peux pas écrire tB-tA car ce sont deux mesures différentes
prises sur des endroits différents, et qu'on ne pourra jamais
synchroniser. Idem pour tA'-tB.
C'est comme si tu commençais déjà à écrire 17 carottes - 3 navets.
L'erreur étant commise, tu peux ensuite aller très loin dans
l'absurdité théorique.
- Calculer le ou les décalages à appliquer à l'une ou l'autre horloge ou aux
deux
Tu entres déjà dans le hors-sujet de l'isochronie.
Tu considères que le temps présent pour A(e1) est le même pour B(e1)
et que l'événement e1 s'est produit
EN MËME TEMPS pour A et pour B, et qu'il suffit juste de "racoller" les
montres.
C'est pas du tout ce qui est vrai en relativité bien comprise, où la
notion de simultanéité des événement n'est pas absolu à l'intérieur
même d'un référentiel où chaque point à son propre hyperplan de
présent propre.
Il suffit que les opérateurs placées en A et en B connaissent ces trois
valeurs. Ils peuvent se les transmettre par le moyen qu'ils veulent (la Poste, un
pigeon voyageur, des signaux de fumée, peu importe). On voit bien qu'aucun point
"M" n'intervient dans la procédure.
Dire autrement est un flagrant mensonge ou un signe de profonde bêtise.
Je vois que tu n'as toujours pas compris (ou que la vérité du concept
te dépasse moralement).
Respire, souffle.
Je tente une dernière approche pour que tu comprennes.
Assise sur son banc, à 300 mètres de Romeo, Juliette émet un bip.
Par un très curieux hasard, dans le référentiel de Romeo, Romeo a
bipé en même temps qu'elle.
Pour Romeo, les deux bips ont réellement, physiquement,
incontestablement eu lieu en même temp, PAR DEFINITION.
On va se dire : "Pffff, facile, et on peut se dire la même chose de
Juliette, les deux bips ont été simultanés pour elle aussi".
C'est cette vision de la physique que je critique.
Pour moi, non seulement la notion de chronotropie est relative avec la
vitesse (rien à voir avec la simultanéité) mais la notion même de
synchronicité est relative par changement positionnel.
Deux événements simultanés pour un observateur ne le seront plus pour
un autre, la simultanéité PURE n'étant d'ailleurs même pas
réciproque.
Chaque observateur voyant l'horloge de l'autre en retard de 2AB/c, alors
qu'ils sont dans le même hyperplan de simultanéité pour l'un, et dans
un autre hyperplan de simultanéité pour l'autre.
Je sui sen train de terminer mes explication sur pdf.
Je poste dès que c'est parfait et sans contestations possibles (ce qu'on
ne va pas hésiter à faire si je manque de précision).
R.H.